Arrivé de Amy

Amy venait d'arriver, elle cherchait le numéro de casier qui lui était attribuer.




Elle ne savait même pas si elle était dans le bon corridor, elle
regardait partout sauf devant elle, l’université était immense, jamais elle n’en
avait vue d’aussi grosse. L’université près de chez elle n’accueillait que 1500
étudiants, Amy avait quitté tous pour venir s’établir à New York, sa famille,
ses amis, son cheval, tous dans l’espoir de trouver l’amour, la popularité.
Elle marchait en pensant à ce rêve qu’elle avait fais. Dans ce rêve, elle était
devant la caméra, dans un film hollywoodien. Les gens venaient de partout pour
ce rêve,mais Amy avait l’ambition, tant de personnes la soutenait, étaient
derrière elle.

La sonnerie s'était déclenchée depuis quelques minutes lorsque Nathalie arriva enfin à son casier. Il avait besoins d'un livre et comme par hasard, sa classe avait été à l'autre bout de l'établissement. Elle inséra sa carte dans la fente et tira la porte du casier pour l'ouvrir. Son casier était neutre, sans photo ni miroir. La jeune femme ne passait pas suffisamment de temps devant son casier pour en avoir une quelconque utilité, sans compter qu'elle avait autre chose à faire qu'a décorer son casier. En tant qu'observatrice, elle savait que personnaliser son casier donnait des renseignements et elle n'avait jamais comprit les filles qui laissaient leurs casiers ouverts durant dix bonnes minutes, exposant aux regards indiscrets leur journal intime, facile à dérober par la suite.
Puis elle regarda autour d'elle. Une personne se détachait immédiatement des autres. Une blonde qui avait l'air particulièrement perdue. Très facile à remarquer. Depuis qu'elle était là, Nathalie avait eut le plaisir d'aiguiler beaucoup de nouveaux, adorant jouer les guide d'une part et, d'une autre part, elle se disait qu'à leur place, une main secourable était toujours la bienvenue. Refermant son casier d'un coup sec et récuperant sa carte, Nathalie s'approcha de la nouvelle, souriante.

- Je peux t'aider ?

Elle avait eut une forte envie de la vouvoyer mais elle se rappela qu'elle ne devait pas être beaucoup plus jeune que la blonde. La dernière fois qu'elle avait dit 'vous' pour vous adresser à un étudian, ce dernier avait sourit, répliquant qu'elle pouvait le tutouyé et qu'ils ne devaient avoir qu'un an d'écart. Vouvoyer des gens d'une petite vingtaine d'année surprennait. Hors cette jeune fille avait l'air déjà assez étonnée de l'imposant bâtiment pour ne pas en rajouter davantage. Nathalie sourira chaleureusement, se voulant réconfortante.